La Pensée diagrammatique des quatre éléments, selon G. Bachelard. 

J’ai choisi de présenter un poster assez minimaliste, uniquement composé d’un repère orthonormé et des symboles associés aux quatre éléments, ainsi que d’une légende. Le but est de susciter et de stimuler l’imagination du spectateur pour, que dans un premier temps, il essaye d’imaginer la signification d’un tel code. Puis, dans un second temps, si le spectateur est curieux, il se demandera ce qui se cache derrière ce code assez mystérieux, outre ce que lui même en a déduit. C’est là que le rôle de la projection animé prends tout son sens. En effet, elle vient compléter, donner tout son sens au poster, de part le côté instructif et pédagogique des annotations (qui sont de réelles prises de notes que j’ai écris au cours de la phase de recherche en groupe) et de la mouvance que cela créait. Car le rôle de la mise en mouvement permet d’humaniser ce code graphique, les triangles, qui a un côté assez froid, comme une combinaison à décoder. L’association des médiums papier et numérique permet une réelle expérience des quatre éléments.

Lors de l’exposition, l’animation est toujours projetée sur le poster, si bien que le sens est imposé assez rapidement aux yeux du spectateur, mais comme un poster peut et doit aussi vivre seul, j’ai choisi d’y apporter un clin d’oeil, un indice pour déchiffrer le code triangulaire des quatre éléments, à savoir un flash code. Le flash code fera parti de la composition du poster et permettra aux plus curieux, en scannant le code avec leur téléphone, de trouver sur internet la vidéo de la projection, qui leur donnera donc l’explication au poster.

Je pense que l’intégration de ce flash code est en totale adéquation avec mon envie de recréer une expérience des quatre éléments, en stimulant la curiosité du spectateur, et en l’incitant à son tour à aller chercher les éléments clefs de l’explication.